Georges-Louis Bouchez et Maxime Prévot en concertation sur le numérique en Wallonie.

Wallonie : l’ARC invitée à la concertation des présidents MR et Engagés sur le numérique

Ces derniers jours, les négociateurs wallons – Maxime Prévot et Georges-Louis Bouchez – ont organisé diverses plateformes de concertation avec des acteurs de divers secteurs de la société. Le jeudi 27 mai 2024, l’ARC – Action et Recherche Culturelles était ainsi conviée à partager son témoignage au sein du groupe ‘’Digital et numérique’’.

 

Nous sommes heureux d’avoir été invités comme « association active dans la lutte contre la fracture numérique ». Nous interprétons ce geste comme celui d’une potentielle « ouverture » et, peut-être, d’une volonté de continuité.

 

La campagne de sensibilisation que l’ARC a menée en 2023 (« Politiques numériques : demandez le programme » ) invitait les responsables politiques, dont les représentants des partis des deux négociateurs, à une ouverture de ce genre. Nous sommes donc tout-à-fait favorables à ce que le dialogue se poursuive. D’autant plus que cette fois-ci, comme nous l’avons fait remarquer dans notre intervention, l’inclusion numérique était à l’ordre du jour, alors que les politiques en matière de numérique ont souvent privilégié la « numérisation » aux dépens de l’ « accompagnement » des personnes.

 

La nouvelle édition du baromètre de l’inclusion numérique de la Fondation Roi Baudouin a été publiée peu de temps avant la ronde de concertation. La fracture reste profonde et les inégalités marquées. La représentante de Technofutur Tic a cité quelques statistiques et défendu le travail des « médiateurs numériques » sur le terrain, métier reconnu depuis peu par le consortium de validation des compétences. Nous avons fait écho à ce point de vue et poursuivi le raisonnement en faisant le lien, dans une perspective de continuité de l’accompagnement, avec la question du financement à long terme de ces postes de travail.

 

Vincent, informaticien public à l’ARC, a offert un témoignage de terrain. Un réseau d’informaticiens publics s’est rapidement mis en place à Bruxelles pendant la pandémie pour aider les personnes à faire face à la fermeture des guichets. Un projet similaire est en phase de démarrage en Wallonie. Le but de Vincent était d’offrir un éclairage sur un autre volet de l’inclusion numérique, qui, à côté des « Espaces Publics Numériques », est également voué à devenir un complément nécessaire et durable pour permettre à toutes et tous de se positionner dans le rythme de la numérisation de notre économie et de notre société et d’en tirer davantage de bénéfices que de préjudices.
Nous espérons que notre témoignage aura été utile et que le dialogue avec les acteurs associatifs de l’inclusion numérique sera maintenu tout au long de la nouvelle législature comme une priorité.